Coupe de France 2015 - 2016

[rethel30]

http://www.sc-bastia.corsica/?p=103262

Reprenons à notre compte la conclusion du coach Bastiais: "une victoire et une qualification"
Allez Sedan, commençons bien l'année ce sera bon pour le moral!
Bonne année 2016 à toutes et à tous

[cssa91]

Ce match contre une ligue 1, c'est nos étrennes, notre cadeau de début d'année. Un cadeau dont on a rêvé secrètement depuis plus de 2 saisons.

Rien à perdre, aucune pression à avoir. Juste l'espoir, l'espérance, de créer l'exploit, dans l'esprit, la tradition sedanaise.

Mais surtout, tout donner sur le terrain, et en tribunes aussi ; pour ne rien regretter au bout de 90 ou 120 minutes et nous renvoyer (avec un brin de nostalgie) aux plus belles heures des verts et rouges...

Bon match demain.
Bonne année à tous.

[Sedan1919]

http://www.lequipe.fr/Football/Article/-cohesion-euphorie-et-connerie-c-etait-sedan/620344 la belle epoque

[joff08]

Sadio Diallo (en reprise), François Kamano (en reprise), Florian Marange (mollet), Floyd Ayité (mollet), Jesper Hansen (malade) et Mehdi Mostefa (dos) sont absents sur blessures. Yannick Cahuzac, Mathieu Peybernes et Julian Palmieri sont, eux, forfaits sur suspension

Si ça continue, on va être favori...mdr

[cssa91]

Cadeau : article en ligne de L'Equipe.fr pour ceux qui ne l'ont pas lus :

Finaliste de la Coupe de France en 1999, l'année de sa remontée en Ligue 1, Sedan a écrit l'une des plus belles pages de son histoire à cette époque. D'anciens joueurs racontent avant la réception de Bastia, samedi (20h45), en 32es de finale.

«Propulsé sous les projecteurs à toute vitesse», puis retombé dans l'oubli, Sedan est encore bien vivant. Alors qu’il s’apprête à retrouver un peu de lumière, samedi (20h45) avec la réception de Bastia, en 32es de finale de la Coupe de France, l’ancien club de Cédric Mionnet va donc en profiter pleinement. Il en a bien besoin. Après plusieurs années de galère, un redressement judiciaire en 2013 et une descente aux enfers jusqu’en CFA2, le CSSA tente aujourd’hui de se reconstruire en National. Mais de leur faste passé, pas si éloigné, les Sangliers n’ont rien oublié. Au début des années 2000, ils étaient les vilains garnements du football français, que tout le monde redoutait.

«Faire remonter le club à ce niveau de compétition avait été un électrochoc dans le département et même la région, se souvient l’ex-buteur, resté dans le coin et désormais directeur du service des Sports au Conseil départemental des Ardennes. On avait réveillé tous les esprits, on avait su faire revenir des anciens, voire de très anciens, et des plus jeunes au stade. Les gens étaient fous. Encore aujourd’hui et pourtant ça date, ils sont dingues. Notre génération restera vraiment gravée», dans les mémoires des supporters, mais aussi celles des joueurs.

Quand les joueurs «avaient fait la course en Smart»

Forts de deux montées successives, en Ligue 2 puis en Ligue 1, c’est avec l’étiquette d’outsiders que les Sedanais redécouvrent l’élite en 1999, après 25 ans d’attente. Finalistes de la Coupe de France quelques mois plus tôt, battus par Nantes (0-1), ils vont poursuivre sur leur lancée en réalisant une saison pleine, conclue sur une septième place inespérée. Des résultats rendus possibles par «la forte cohésion» qui régnait alors, dans «un groupe très sain». «On avait un gros effectif mais on était aussi une bande de copains en dehors et sur le terrain, ce qui est la force de tout. (…) C’était l’euphorie tout le temps», se rappelle Cédric Elzéard, un brin nostalgique.

L’image des joueurs arrivant au stade au volant de leur Smart, peinte en Vert et Rouge aux couleurs du club, avec nom et numéro de chacun en prime, avait marqué. «Ça avait fait mouche, le buzz comme on dirait aujourd’hui, s’amuse encore l’ancien défenseur devenu buraliste, dans les environs, à Bazeilles. Le jour où on les avait récupérées, à la Covema (le concessionnaire Mercedes dirigé par le président Pascal Urano), on avait ensuite fait la course sur la voie rapide entre Charleville-Mézières et Sedan. Je ne me souviens plus qui avait gagné mais ça n’avait pas traîné», ajoute Elzéard dans un éclat de rire.

«S’il ne se rappelle pas du vainqueur, c’est qu’il avait dû perdre, assure Olivier Quint, l’épisode encore aussi bien présent à l’esprit. C’est inoubliable. On ne roulait pas vite puisqu’à 100km/h, la Smart ne pouvait pas faire mieux. On n’était pas des dangers pour qui que ce soit». Aucun des chauffards n’avait du reste été contrôlé par la police ce jour-là. Aucun non plus n’était arrivé en retard à l’entraînement.

Quand Moussa N'Diaye «avait fini au milieu des vaches»

En grande difficulté financière deux ans plus tôt (1997-1998), au point de déposer le bilan, de lancer un appel aux dons et de laisser le choix à ses joueurs de partir ailleurs, Sedan parvient finalement à boucler son budget. Mais les conditions d’entraînement sont encore très sommaires. «On n’avait pas d’endroit pour s’entraîner. On allait de village en village. On était un peu comme des "SDF"», se remémore Mionnet, dont il s’agit curieusement du «meilleur souvenir», parce que «partout, on était reçus comme des rois».

Les Sangliers posent leurs sacs notamment à Cheveuges, dans un stade «sans filets de protection, aux vestiaires délabrés et parfois sans eau, ainsi que des pâturages derrière les buts», décrit l’ex-attaquant ardennais. «Un petit chapiteau avait même été installé pour qu’on puisse se faire masser parce qu’il n’y avait pas assez de place à l’intérieur. On était abordables, accessibles. Les gens venaient nous prendre en photo, c’était atypique», poursuit-il, laissant entrevoir une situation pas si inédite pour un club de Ligue 1, car proche de celle du Gazélec Ajaccio cette saison.

«On s'entraînait sur des bourbiers, puis le week-end, on jouait sur des galettes qu'on avait peur d'abîmer»

«Je me rappelle de Moussa N’Diaye qui tirait au-dessus au début. Le ballon finissait dans les champs, raconte Mionnet. Ça faisait deux mois qu’il était arrivé de Monaco. Il hésitait à aller chercher le ballon au milieu des vaches. (…) Ça avait duré une bonne partie de la saison. Toute la semaine, on s’entraînait sur des bourbiers, puis le week-end, on jouait à Gerland ou au Vélodrome, sur des galettes qu’on avait peur d’abîmer. Pendant deux ans, je me suis senti comme un petit Chinois qui découvrait des stades plus beaux les uns que les autres, ça faisait drôle, témoigne l’ancien cadre. Après, on a déménagé à Montvillers (ndlr, château du XVIIIe siècle racheté en 1999 par le CSSA et devenu son centre d’entraînement), un vrai joyau. On est passé directement au grand luxe, c’était un conte de fées».

Quand Patrick Remy «s'était plié à notre volonté»

Au quotidien, après une mission menée à bien par Bruno Metsu (1995-1998) et avant qu’Alex Dupont (2000-2001) ne prenne la relève, c’est Patrick Remy qui aux manettes. Même si les joueurs n’adhérent pas immédiatement à son discours, le coach sait se remettre en question pour le bien de tous. Et la mayonnaise finit par prendre, Sedan épate en Ligue 1. «Au départ, je me souviens qu’il coupait régulièrement les séances pour nous corriger. Avec Luis Satorra notamment, on était allé le voir pour lui dire de nous laisser jouer, se souvient Quint. Ça m’avait surpris mais il s’était plié à notre volonté et derrière ça avait marché».

«Extrêmement méticuleux», le technicien laisse «une grande liberté» à ses joueurs. «Il nous sollicitait avant les matches. Il voulait parler tactique. C’était hyper intéressant d’échanger avec lui. On avait des rapports extrêmement forts, développe le désormais co-entraîneur de La Chapelle-sur-Erdre, club de DH. Humainement, ça se passait super bien».

Mionnet va même plus loin en considérant qu’il s’agit de «l’un des meilleurs entraîneurs qu’(il) ait connu». «J’ai beaucoup appris avec lui. Il nous a inculqué une culture tactique que d’autres coaches ne nous ont pas apporté, confie-t-il. C’est à cette période que j’ai vraiment éclaté. Je jouais en position de 9 et demi, avec beaucoup de confiance de sa part. (…) Dans cette équipe, il y avait énormément de folie. On ne calculait pas. Ce qu’on voulait, c’est gagner, et sur le terrain, ça se ressentait».

Quand le PSG «s'était foutu de notre gueule»

La claque infligée au PSG de Laurent Robert, Frédéric Dehu ou encore Peter Luccin (5-1), le 2 décembre 2000, en est la preuve flagrante. Dans la foulée de cette déroute, le club parisien limogera son entraîneur Philippe Bergeroo, tandis que Sedan continuera son ascension vers les sommets, pour décrocher une qualification au premier tour de la Coupe de l’UEFA. «Battre le PSG, c’était presque naturel, se rappelle Quint. On avait fait un match tellement énorme que ce n’était presque pas une surprise de gagner».

«Battre le PSG, c'était presque naturel»

Satisfait de s’être imposé, avec la manière qui plus est, Mionnet garde toujours aujourd’hui une rancune tenace à l’égard des Parisiens. «Ils s’étaient foutus un peu de notre gueule. On avait été un peu rabaissés», estime l’homme entré depuis en politique, en référence à l’arrivée des joueurs du PSG, «en costards et qui avaient rigolé en nous voyant en survêtements».

Auteur du cinquième but de son équipe, à l’issue d’un joli numéro dans la surface parisienne, en se jouant notamment de Lionel Letizi, Mionnet ne regrette pas un seul instant d’avoir alors chambré ses adversaires. «J’avais eu une attitude de "branleur", j’avais "roulé ma caisse", j’avais frimé parce qu’ils ne nous avaient pas pris au sérieux. Il y avait eu un manque de respect de leur part», selon lui, ce qui s’est retourné contre eux.

Quand l'équipe «s'est raconté des conneries jusqu'à pas d'heure»

Comme dans toute histoire, il fallait bien une fin. Le déclin sedanais se dessine avec le départ d’Olivier Quint pour Nantes, au printemps 2001. Mais avant ça, «la bande de déconneurs», dixit le gaucher, s’offre une dernière belle soirée entre copains. «On mangeait ensemble au moins une fois par semaine, indique Cédric Elzéard, histoire de passer un bon moment. Comme on gagnait souvent, on allait manger une pizza après».

À une semaine de la dernière journée face à Auxerre, un match décisif pour la qualification en Coupe d’Europe, "l’ambianceur " Nicolas Sachy et compagnie se retrouvent chez l’organisateur en chef, Olivier Quint, pour «refaire le monde». «On s’était couchés très très tard. Mais on avait réussi le samedi d’après à gagner (1-0). C’était notre force, affirme l’ancien milieu offensif. On s’était raconté des conneries jusqu’à pas d’heure. Je savais à ce moment-là que je partais. On avait juste envie de passer du temps ensemble. Ça jouait beaucoup dans nos résultats». Composée de «gars rejetés de partout, totalement à la rue», comme décrite par Cédric Mionnet, l’équipe de Sedan est alors beaucoup plus, une vraie famille. Celle qu’on ne quitte jamais vraiment.

[mike34]

Magnifique article merci de l avoir partagé allez sedan

[rethel30]

Magnifique article merci de l avoir partagé allez sedan

+ 1 ,merci beaucoup, souvenirs souvenirs le journaliste ne s'étend pas sur la défaite contre Nantes
difficile de recomposer une "famille" à l'heure actuelle (même dans les vraies )
Allez Sedan

[Chrisdu54]

magnifique. merci cssa91

allez Sedan, encore et toujours

[9520008]

Merci CSSA91!
Bonne année à tous!

[mouzayon 55]

Une question se pose pour cette rencontre , saura t on élevé notre niveau de jeu pour compenser la différence des 2 niveaux d ecart de division , si oui on peut espérer , allez les gars un sursaut d honneur pour retrouver nos valeurs du passé.

[bripat13]

C'est bizarre comme ambiance tout de meme à 900 kms je ne vois pas un gros engouement pour ce match que ce soit sur le forum ou sur les reseaux sociaux c'est quand meme un 32 eme moi j'attends ce soir avec impatience eurosport pour vibrer (le l'espere)
C'est du à quoi la non comm,les transferts,pas le froid quand meme,l'incertitude qui régne sur le club avec les mouvements financiers les saoudiens qui sont en vacances au brésil
J'espere que ce soir vous pourrez donner de la voix pour tous les expatriés que nous sommes et qui vous envient et resteront toujours fidéles à leurs couleurs
ALLEZ LES VERTS ET ROUGE surprenez nous

[caldoche]

bonne année a tous et demain je me leve pour regarder la premiere victoire de l année a 6H00 sur Eurosport !
ALLEZ SEDAN

[Uast]

C'est bizarre comme ambiance tout de meme à 900 kms je ne vois pas un gros engouement pour ce match que ce soit sur le forum ou sur les reseaux sociaux c'est quand meme un 32 eme moi j'attends ce soir avec impatience eurosport pour vibrer (le l'espere)
C'est du à quoi la non comm,les transferts,pas le froid quand meme,l'incertitude qui régne sur le club avec les mouvements financiers les saoudiens qui sont en vacances au brésil
J'espere que ce soir vous pourrez donner de la voix pour tous les expatriés que nous sommes et qui vous envient et resteront toujours fidéles à leurs couleurs
ALLEZ LES VERTS ET ROUGE surprenez nous

Oui c'est bien calme.

Sur les réseaux sociaux officiels, comme d'habitude, pas grand chose sur le football et le match. On parle concours, tombola, mec qui va donner le coup d'envoi, maillot ... mais jamais football

On aurait pu imaginer un article chaque jour pour présenter l’adversaire, le match, les enjeux ..etc ..mais rien

Espérons qu'il y aura au moins 5 000 spectateurs ce soir même si on est le 2 janvier.

Je me suis abonné 1 mois à Eurosport pour voir le match ce soir

Et espérons la qualification et qu'on sera au tirage du prochain tour lundi En coupe, seule la qualification est belle ...

Amicalement

[rem08]

merci infiniment cssa91 ! Magnifique article, j'en ai eu des frissons.

Bonne année et bonne santé à tous les sedanais ! Je serai au stade ce soir, pour une belle fête je l'espère ! Allez Sedan !

[Uast]

Pour parler un peu football voici l’effectif de Bastia qui joue habituellement :

Gardiens :
Leca en titulaire avec 16 matchs et Jansen en remplaçant avec 3 matchs

Défenseurs :
6 joueurs ont plus de 10 matchs : Palmieri (17), Modesto (16) Squillaci (16), Cioni(14), Marange(12) et Peybernes (11)
2 joueurs ont quelques matchs : Djiku (5) et Jebbour (4)

Milieux :
4 joueurs se détachent largement avec plus de 17 rencontres : Fofana (19), Ayite (18), Danic (18) et Cahuzac (17)
On a ensuite 3 joueurs entre 7 et 10 matchs : Mostefa (10), Ngando (7) et Coulibaly (7)
Puis 1 joueur avec quelques rencontres Maboulou (4)

En attaque :
On a 3 joueurs à environ 10 matchs, Raspentino (11), Brandao (11) et Diallo (10)
Et 1 joueur avec quelques matchs Kamano (5)

En terme d’attaque, 4 buts par les défenseurs, 8 par les milieux et 5 par les attaquants.

Pas de véritable buteur avec Ayite et danic avec 3 buts et Brandao, Squillaci et Palmieri avec 2 buts

En passe décisives, on a Ayite, Danic à 3 et Diallo avec 2

Bastia est 16eme avec la 13eme attaque et la 13eme défense

Il devrait manquer ces 9 joueurs (blessure ou suspension):
Jansen
Palmieri, Marange, Peybernes
Ayité, Cahuzac, Mostefa
Diallo, Kamano

En défense, il va manquer 3 des 6 joueurs qui jouent le plus
Au milieu, il va manquer 3 des 5 à plus de 10 rencontres
En attaque, il manquera 1 sur les 3 à plus de 10 matchs

Amicalement