Sedan - Le Mans 1999
Un grand classique de l'histoire du CSSA. Mais quelle soirée Inoubliable !
Le stade Emile-Albeau plein comme un oeuf ! Toute cette tension qui règnait, les souvenirs des anciens qui remontaient à la surface. Tout était réunis pour passer une belle soirée !
La première mi-temps fut bien terne malheureusement et fut conclut par un pénalty de Bakary.
La deuxième mi-temps fut celle de l'angoisse. Le public hésitant longuement à se lâcher complètement. Ce fut fait lorsque Alex Di Rocco envoyant d'une magnifique tête, le ballon au fond des filets. Le public était réanimé, la ferveur montait crescendo au rythme des offensives sedanaises. Tout le monde retenait son souffle, un but, un but et le stade France s'offrirait au CSSA. Malheureusement le temps réglementaire était écoulé et ce satané Patrick Regnault empêchait le public sedanais de s'enflammer à nouveau
La prolongation allait tenir toute ses promesses. 30 minutes qui font qu'un match reste à jamais gravé dans les mémoires. 30 minutes où nous sommes passé par tous les états, l'espérance, la joie, la peur, l'exultation !
Alors que Pius et Olivier nous avaient donner deux buts d'avance et que les premiers "On est en Finale" commençaient à résonner dans le vétuste Emile. Un but fut inscrit par un Manceau dans la confusion général. L'angoisse retombait sur la tête de tous les supporters. Dans les minutes suivantes Pius s'en allait battre notre Ami Patriiick pour la deuxième fois. Je me souviens de Pascal Urano et Francis Roumy courir sur la pelouse en se congratulant... oui çà y était dans toutes les têtes nous étions en finale !! Mais pas dans celles des manceaux et c'est l'ex carolo Cyril Revillet qui semait à nouveau le doute dans les têtes sedanaises qui avait déja vendu la peau du Mans avant de l'avoir tué.
Un souvenir restera à jamais gravé au fond de moi, c'est l'étrange sensation de vertige mêlée d'une grande poussé d'adrénaline que j'ai éprouvé (sans doute comme tous les supporters présents) lorsque le Manceau c'est retrouvé tout seul à 5 mètres devant les cages sedanaises grandes ouvertes. Ce moment fut suivi d'un immense soulagement lorsque qu'après avoir regardé le juge de touche et vu Di Rocco envoyé le ballon en corner, j'ai réalisé que le ballon qui c'etait fracassé sur la barre de Sachy n'avait pas franchi la ligne.
Le coup de sifflet final et la fête qui s'en suivi n'aura jamais d'égal à mes yeux même pas la victoires des bleus en 1998.
Cette saison et ce match a définitivement fait renaître Sedan de ses cendres. On connait malheureusement la suite ....