La disparition de Georges Lucas

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Georges Lucas n'est plus.

Né le 20 juillet 1931 à Donchery, donc Ardennais pur souche, il a été comptable dans le textile puis contremaître, toujours à Sedan.

D'un premier mariage avec Eliane, il était le père de six enfants: Marie-Christine, Thierry, Fabien, Renaud, Sandrine, Valérie.

L'aînée décrit son papa comme étant " très gentil et très proche de nous et il nous donnait tout ce que nous souhaitions même si son apparence était bourrue. Alors qu'il était dirigeant à l'AS Torcy Cités, je l'épaulais en lavant les maillots et en faisant le secrétariat."

Quant à un de ses fils prénommé Thierry, il a été à l'Ecole de foot dirigée à l'époque par Maurice Christophe, instituteur très connu dans le Sedanais.

Et puis, Georges a changé de club, lui qui avait toujours été un supporter de l'UAST devenue le CSSA. Il y a juste trente ans de cela.

Disponible et serviable, il a tout de suite demandé à travailler. Dirigeant accompagnateur d'une équipe de jeunes pour commencer et on le voyait derrière le comptoir d'une buvette.

Beaucoup plus tard, qui ne l'a pas côtoyé sur les brocantes où il proposait les produits dérivés du club ainsi que dans la camionnette, près du stade Emile-Albeau et par la suite à côté du stade Louis-Dugauguez, avec le couple Demart et Daniel Michel à ses côtés.

Après avoir été un temps veuf, il fut épaulé par sa seconde épouse, Gisèle, décédée en avril 2014.

Combien a-t-il floqué de maillots ? C'était un passe-temps pour "rendre service au club et aux supporters" témoigne-t-on maintenant.

Sa santé ne lui permettant plus, il n'a pu, naturellement à contre coeur, venir aux matchs, lui qui avait fait partie du comité directeur de l'Association CSSA pendant une quinzaine d'années (photo). Sa fidélité a toujours été saluée comme il se doit.

C'est à l'hôpital que Monsieur Georges Lucas nous a quittés, le lendemain du dernier Noël emportant avec lui sa foi pour un club à qui il a tout donné pendant de nombreuses années.

Un supporter, un vrai, que bon nombre de supportrices et supporters ont côtoyé. Sa modestie et sa discrétion ont constamment été reconnus avec justesse.

Merci pour tout ce perpétuel dévouement, oui merci.

Le souvenir que nous gardons de Georges est empreint de tristesse...

Au premier rang : quatrième en partant de la droite.

Claude LAMBERT