Le jour de gloire est arrivé

GERLAND (41 044)

L'exploit réalisé en terre bordelaise aura réveillé un sentiment, pas si lointain chez le supporter sedanais, celui de la fierté de voir son équipe bouleverser la hiérarchie pré-établie et, le cas échéant, de devenir le second club qui n'évolue pas au plus haut niveau à remporter ce trophée prestigieux qu'est la coupe de France.

La saison en championnat gâchée, le CSSA mise en effet tout sur la coupe pour sauver son année et, abstraction faite du prestige de l'adversaire, est en passe de réussir son pari. Encore faut-il passer l'obstacle lyonnais que le tirage controversé lui a attibué à Gerland qui plus est.

A 90 ou 120 minutes du bonheur, il n'y a pas de place pour les états d'âme et si les Sedanais réussissent à faire abstraction du contexte en appliquant les consignes à la lettre, pourquoi pas ?

L'avant-match aura été marqué par la comédie ridicule d'Aulas, véritable pauvre petit président persécuté par les méchantes instances fédérales du foot lui programmant une demi-finale de coupe à 3 trois jours d'un match crucial en championnat. Si nous n'étions pas partie prenante, cela prêterait presqu'à sourire, bref, tout a déjà été dit à propos de ces faits pathétiques. Rien que pour cela, gageons que nombre d'observateurs avisés souhaitent voir l'OL chuter sur sa pelouse, puisse le CSSA leur procurer ce bonheur mercredi soir ...

Il est évident, ne serait-ce que pour se mettre en conformité avec les règlements, que l'OL a convoqué ses meilleurs joueurs dans le groupe des 18. On peut tout au plus espérer la mise au repos de quelques éléments clés (Benzema, Juninho ?) mais quand on voit la richesse du banc lyonnais (Ben Harfa, Keita, Bodmer, Boumsong, etc ...) ça fait rire. Qu'importe les 11 alignés, ce sera dur quoiqu'il arrive et le CSSA se doit de réaliser un nouvel exploit pour passer.

José Pasqualetti, de son côté, a décidé d'emmener un groupe élargi à 20 joueurs à Lyon afin de récompenser ses hommes et ne léser personne. Mécontent de l'entrainement de lundi, le coach reconnaît avoir revu sa composition de départ. Compte-tenu de l'importance du match, rien n'a filtré, on saura la compo peu avant le match.

Une chose est sûre, il faudra 18 morts de faim pour espérer prolonger le rêve jusqu'au Stade de France, la 3ème fois en neuf ans. Exceptionnel, à l'image de la relation qui uni Sedan et dame coupe depuis plus de 50 ans.

ALLEZ SEDAN !