31 octobre 2006 > L'actu du CSSA

Romano out !

Allez Sedan.com

On s'y attendait tant le discours des deux hommes semblait opposé. Le président Urano vient d'annoncer le limogeage de l'entraîneur Serge Romano. Comme tout le monde le pressentait, c'est son adjoint qui le remplace et dirige ainsi son premier entraînement ce matin . Romano paye cash le mauvais début de saison du CSSA ! Retrouvez la réaction de l'ex-entraîneur sedanais et du président Urano au micro de radio 8.








Le président l'avait déja annoncé, le prochain match allait coûter cher, et c'est Serge Romano qui paye.
Il paye pour l'équipe sans âme qui nous est présentée depuis de nombreux matchs, une mauvaise analyse de la situation, des blessures à répétition, des résultats sportifs qui nous font aller droit dans le mur.
A son actif, une finale de Coupe de France et la remontée en L1, depuis sa prise de pouvoir en 2004.
Merci Serge pour ces résultats.
La reconduction de l'entraîneur dans ses fonctions était suspendue à de nombreux compromis et de nombreuses contraintes. La dizaine de matchs (pour faire ses preuves) n'a pas été concluante et c'est en toute logique qu'un autre va reprendre les commandes. Pour quels résultats, l'avenir nous le dira ...


La réaction de Serge Romano au micro de radio 8 et sur football365.fr :

Serge Romano, comment accueillez-vous cette décision ?
Je m'attendais un peu à la chose. Après dans les faits, je ressens un peu d'amertume et de rage quelque part. C'est logique. Ce n'est pas le fait de se faire virer, c'est le pourquoi. Et cela n'a rien à voir avec les instances présidentielles ou dirigeantes. C'est plutôt par rapport à des joueurs. Dans une gestion, tout groupe vous donne sa tête, mais le jour où il ne vous la donne plus, vous ne pouvez plus faire les choses.

Qu'entendez-vous précisément par là ?
Certains joueurs ont fait remonter le fait qu'ils avaient un peu de mal à adhérer à ce que je faisais. Cela a posé un problème par rapport à cette suite des événements. C'est une logique que je ne sois plus là aujourd'hui : ils adhérent pas, donc on va tout droit dans le mur. Pour le club et pour tout ce qu'il se passe, c'est mieux que ça se passe ainsi. Cela fait deux ans et demi, trois ans que je suis là. Des choses intéressantes se sont passées, il n'y a pas à rayer ça de la carte.

Visez-vous certains joueurs en particulier ?
Il y a certains joueurs… Peut-être que je me trompe, mais je pense que c'est essentiellement les nouveaux joueurs qui sont arrivés qui ont peut-être du mal par rapport à cette remise en question que je mets moi. Je ne sais pas, il y a un truc. Beaucoup ont du mal à accepter cette remise en questions, ils n'acceptent pas de se remettre en questions dans beaucoup de choses et ça ne fait pas avancer les choses.



La réaction de Pascal Urano au micro de radio 8 et sur football365.fr :

Pascal Urano, comment en êtes-vous arrivé à limoger Serge Romano ?
C’est une décision qui est toujours très difficile à prendre, car il y a des facteurs humains qui sont toujours très importants en la matière. Aujourd’hui, il ne faut pas oublier les presque trois saisons que nous avons vécues ensemble et qui avaient donné des satisfactions très fortes, avec une accession en Ligue 1 et une finale de Coupe de France. Deux choses très importantes dans la vie d’un club. Il serait trop facile aujourd’hui de balayer ça d’un revers de main.

Mais pourquoi avez-vous pris cette décision ?
Il est très clair qu’il y avait des conditions qui pouvaient amener à ce genre de décision, qui est une altération d’engagement entre le staff et les joueurs. Il nous est apparu que cette altération commençait à faire des dégâts. Et avant que ces dégâts deviennent trop importants, nous avons préféré prendre cette décision.


Serge Romano a laissé entendre que certains joueurs avaient fait en sorte qu’il parte…
Non, le premier responsable c’est moi. C’est nous qui sommes là pour prendre des décisions. Force est de constater que nous n’avons pas pris toutes les bonnes décisions.

Pouvez-vous développer ?
C’est vrai qu’elles ont été très fortement altérées par les nombreux problèmes physiques que nous avons eu à gérer. Quand vous perdez deux joueurs cadre sur un effectif qui n’est pas pléthorique, cela pose aussi un certain nombre de problèmes. Et cela n’a certainement pas facilité les choses.

Qu’attendez-vous de la part du groupe dirigé désormais par José Pasqualetti ?
Les décisions, nous savons les prendre dans un sens comme dans l’autre. Et aujourd’hui, et c’est ce que nous avons essayé d’expliquer à tout le monde, nous sommes tous responsables. Et pas uniquement l’entraîneur, pas uniquement les joueurs et pas uniquement le président. Le football est quelque chose de collectif et il doit y avoir aujourd’hui une remise en cause collective des choses pour pouvoir nous permettre de passer les différents objectifs que nous nous sommes fixés.


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