Match nul sur toute la ligne face à Istres

Avec un engagement encore une fois insuffisant pour un prétendant à la montée, le CSSA concède une nouvelle contre-performance sur son terrain face à Istres (1-1) et voit le podium s'éloigner à nouveau puisque Bastia et Reims se sont imposés.

22 ième journée de L2 2011/2012, samedi 04 février 2012

Samedi 04 Février 2012 • 14h30 • Stade Louis Dugauguez (23189)

mt : 1 - 0 • 6357 spectateurs • Arbitre : Mikael LESAGE

Incapables de se projeter convenablement vers l'avant, rendant systématiquement les ballons aux istréens qui avec un peu plus de réalisme se seraient imposés sans coup férir et sans que quiconque y trouve quoique ce soit à redire, les sedanais ont une nouvelle fois grandement déçu leurs supporters qui étaient déjà bien ébranlés par le départ non compensé de l'un des meilleurs joueurs de l'équipe le dernier jour du mercato.

Et pourtant, le CSSA menait à la marque à la pause grâce à un but de la tête de l'opportuniste Mamadou Diallo (1-0, 41ème) mais cela relevait quasiment du miracle. A la reprise, les provençaux ne se décourageaient pas et trouvaient la juste récompense de leur débauche d’énergie lorsque Akrour réduisait la marque (1-1, 54ème). Dés lors, les visiteurs étaient les plus prompts à créer le danger, profitant de l'incapacité du CSSA à poser son jeu. Esseulé aux avant-postes dans un schéma visiblement inadapté mais figé, Nicolas Fauvergue n'y pouvait rien, et c'était presque un miracle si finalement les deux équipes partageaient les points à l'issue de la rencontre.

Les victoires de Bastia et de Reims replacent le CSSA à cinq points du podium et les espoirs d'accession s'amenuisent au fil du temps, car plus que des résultats en berne depuis un certain temps (hormis la victoire à Metz), c'est surtout la manière et le peu de révolte des sedanais qui inquiètent. C'est triste mais que pouvons nous y faire ? Si les joueurs ne veulent pas se donner les moyens d'accéder en ligue 1 avec le CSSA et faire les efforts minimum pour y parvenir, on ne peut que le déplorer une nouvelle fois et attendre des jours meilleurs.

Allez Sedan !