Un match à vite oublier

En infériorité numérique pendant 80 minutes, Sedan s'incline 1-0 contre Lens sur un but de Pierrick Valdivia, sans que l'on puisse vraiment éprouver de regrets sur le déroulement de la rencontre...

13 ième journée de L2 2012/2013, VENDREDI 02 novembre 2012

Vendredi 02 Novembre 2012 • 18h45 • Stade Louis Dugauguez (23189)

mt : 0 - 0 • 6802 spectateurs • Arbitre : Thomas Léonard

Réduits à 10 et privés de leur gardien titulaire après dix minutes de jeu à cause d'une passe en retrait mal assurée qui obligera Ulrich Ramé à sortir au devant de l'attaquant lensois puis à 9 en fin de match pour un deuxième carton jaune obtenu par Mamadou Diallo qui répondait à une énième provocation d'Alaeddine Yahia dont l'élégance souffre de la comparaison avec les deux autres anciens sedanais sur le terrain ce soir, les joueurs du CSSA n'ont pas ménagé leurs efforts.

Face à une équipe lensoise qui aura eu la possession de balle mais sans vraiment créer quoi que ce soit, ils auront cavalé jusqu'au bout et auront défendu efficacement puisque hormis une belle parade et une sortie en-dehors de sa surface, Florent Perraud n'aura eu que des ballons aériens à capter avant d'aller rechercher le ballon dans ses propres filets. Il aura effectivement fallu attendre la 75e minute pour que Lens trouve la solution sur un coup franc intelligemment joué pour Pierrick Valdivia qui crucifiait son ancienne équipe.

A partir de là, que peut-on reprocher aux joueurs, si ce n'est une erreur de passe ? En infériorité numérique pendant presque tout le match, ils n'ont concédé que très peu d'occasions et auront poussé jusqu'à obtenir deux corners dans le temps additionnel, à 9 contre 11. La rencontre était d'une grande pauvreté, est-ce vraiment à Sedan qu'il faut l'imputer ? Il n'y a pas cinquante tactiques à adopter en de telles circonstances.

Au coup de sifflet final, alors que le classement de Ligue 2 devient de plus en plus préoccupant, plus que de la colère, c'est un sentiment d'impuissance qui prédomine.

Finalement, c'est peut-être ça le plus inquiétant.