Côté tribune, des encouragements globalement timides et un léger accrochage entre quelques Young Boys et les stadiers qui arracheront la banderole de soutien pour les victimes des "incidents' du Parc des Princes, où est la liberté d'expression ?
Tout s'est bien terminé au final.

Vu de la nord, quelques accrochages également en tribune sud pour des raisons inconnues ?
Un blessé sérieux côté parcage suite à une embrouille pour les mêmes causes qu'en aileron.
Il n'était visiblement pas permis par la ligue d"afficher le moindre message relatif au sinistre fait divers parisien.
L'ambiance est électrique.

C'est ce moment que choisit l'Estac pour plomber encore un peu plus l'atmpsphére en ouvrant la marque sur sa premiére occasion, bénéficiant d'une éniéme erreur de la défense locale.
La soirée s'annonce difficile, elle le sera.

Le public prend en grippe Patrick Regnault (à tord ou à raison) ce dernier répliquant par des gestes explicites à ses détracteurs. Comme à son habitude, maintenant, une partie de Dugauguez conspue largement son équipe ce qui ne contribue assurément pas à élever son niveau de jeu au contraire.

En l'espace de 5 minutes, Sedan se retrouve à dix suite à l'expulsion, sévére, d'Amalfitano, se prend un pion et réduit la marque par un Pujol -rageur- qui venait de rentrer dans une équipe amorphe.

Le match se termine par une défaite infâmante face à des Troyens, s'ils n'auront rien montrés, auront su bénificier de la maladresse locale et de quelques largesses du corp arbitral.
Troyes ne s'était plus imposée à Sedan depuis 50 ans.

Cela aurait pu se terminer ainsi, et c'était déjà bien assez, mais il était écrit que la soirée devait partir en suçette jusqu'au bout !
Ultime aberration de ce triste match, des supporters agressés à la sortie par les sbires d'un joueur que nous ne nommeront pas (il se reconnaîtra, à sa place, on eu fait profil bas), intervention policiére en prime. Pathétique, à l'image de cette triste soirée.

Le 19ème est venu battre le dernier chez lui précipitant un peu plus son aversaire dans le trou.
Les joueurs bâchés par une frange du public s'en prennent aux supporters qui les soutiennent, les dirigeants aux arbitres et au public. Tout le monde se décharge sur son voisin.

Etat de crise, ça sent mauvais.
Allez Sedan.