30 ième journée de L2 2011/2012, vendredi 30 mars 2012

Vendredi 30 Mars 2012 • 20h20 • Stade Louis Dugauguez (23189)

mt : 0 - 1 • 10050 spectateurs • Arbitre : Stéphane JOCHEM

La première mi-temps ne commence pourtant pas si mal puisque les premières occasions du match sont sedanaises, on pourra par exemple citer le coup franc de Pierrick Valdivia capté par Hamdi Kasraoui... dans son propre but. M. Jochem décidera que le ballon n'a pas franchi la ligne. Mais quelques minutes plus tard, Ismaël Traoré est coupable d'une faute sur Fodé Koita à l'intérieur de la surface de réparation et c'est l'ancien rémois Julien Toudic qui se charge de transformer le penalty.

A partir de là les choses se gâtent et on assiste à une situation bien spéciale comme seul le Sedan des mauvais jours sait créer : l'attaque-défense sans occasion. Pire, les Lensois ont même l'opportunité de doubler le score sur un tir non cadré de Julien Toudic, reprenant de volée une frappe enroulée de Fodé Koita bien repoussée par Ulrich Ramé. Une seule occasion juste avant la mi-temps pour des joueurs trop statiques et auteurs d'approximations coupables dans leurs gestes, autant dire que l'optimisme n'est pas de rigueur à la pause.

La deuxième période sera heureusement d'un tout autre niveau, dès la reprise les occasions se multiplient à l'image de cette frappe lourde d'Abdoulay Diaby côté gauche qui trouve le poteau et les Sedanais parviennent enfin à trouver des espaces et sont récompensés lorsque peu après l'heure de jeu, l'arbitre siffle un penalty en faveur de Nicolas Fauvergue, poussé dans le dos par Franck Queudrue. Peut-être pas la faute la plus évidente d'une équipe lensoise qu'on qualifiera poliment de rugueuse mais on prend.

Récompensés ? Ce serait trop simple, le penalty de Naïm Sliti, rentré en jeu quelques minutes plus tôt, termine sa course sur le poteau et offre une sortie de but au portier lensois. S'il est hors de question d'en vouloir au jeune Sedanais, on peut en revanche s'interroger sur la pertinence de faire tirer à un néo-pro qui vient à peine d'entrer sur la pelouse un penalty d'une telle importance.

Mais pas le temps de se lamenter puisqu'à peine quelques minutes plus tard, Nicolas Fauvergue reprend de volée une tête de Mamadou Diallo repoussée par le gardien lensois et permet au CSSA d'y croire. Pour l'anecdote, notons que Fodé Koita était à terre dans la surface sedanaise tout le long de l'action, comme l'ont fait plusieurs de ses partenaires tout le long du match avant de se relever comme si de rien n'était. L'enfant qui criait au loup, vous dites ?

Poussés par le stade, les Verts et Rouges vont plus que jamais de l'avant pour aller chercher la victoire, chose difficile contre un adversaire ultra-regroupé qui ne s'embarrasse pas de fair-play au moment de gagner du temps. Comme un résumé de la rencontre, le récit des deux dernières minutes des arrêts de jeu : coup franc indirect sedanais tiré au-dessus des cages, dégagement lensois qui met une minute à être effectué, simulation grotesque de Chaouki Ben Saada logiquement sanctionné d'un carton jaune.

Un match nul qui laisse une nouvelle fois des regrets, mais peut-on vraiment espérer mieux en ne jouant que 45 minutes... Pourquoi deux visages opposés pour une seule équipe dans un même match ? Pourquoi aura-t-il fallu attendre autant de temps pour voir les joueurs prendre la mesure de la situation, tenter de rattraper leur retard et, tout simplement, oser ? Cette équipe est une énigme.

Oui la seconde période a été de qualité et Sedan aurait pu gagner ce match. Mais quelle différence avec les rencontres précédentes au final, si ce n'est qu'au lieu d'être rattrapés, on a encaissé le but dès les premières minutes ? Le résultat reste le même et il semble impossible d'en retenir autre chose que la déception de voir son équipe chuter encore et encore devant son public et reculer contre des concurrents au podium qui n'ont pourtant rien de particulièrement impressionnant.

Rendez-vous pris la semaine prochaine à Laval pour rattraper les erreurs qu'on aimerait, une bonne fois pour toutes, pouvoir mettre au passé.