1999. LA FINALE SEDAN-NANTES AU STADE DE FRANCE…

Après le Stade Olympique de Colombes (1956 et 1961) puis le Parc des Princes (1965) voici le Stade de France !
Le CS Sedan-Ardennes s'apprête à rejoindre l'élite et il se retrouve en finale de la Coupe de France ! Quelle saison 98-99 !
Les Ardennais vont-ils imiter les seuls Havrais pensionnaires de division 2 et vainqueurs d'un trophée tant convoité ? Ils en ont les moyens, l'envie et tout un peuple "vert et rouge" est derrière eux...
Mais, un fameux penalty accordé aux Nantais ruinera les espoirs des Sedanais irréprochables et... vaincus !
Retrouvez le dernier acte des finales sedanaises avec Claude Lambert. 1999. LA FINALE SEDAN-NANTES AU STADE DE FRANCE…


LE PARCOURS


7 ème tour : à Creteil, Sedan-Creteil : 1-0 (Mionnet)
8 ème tour : à Sedan, Sedan-Epernay : 7-0 (N’Diefi 2, Lalle (c.s.c.), Di Rocco 2, Mionnet 2
32 èmes : à Chaumont, Sedan-Chaumont : 3-0 (Quint 2 , N’Diefi)
16 èmes : à Dijon, Dijon-Sedan : 0-4 (Oliveira, Di Rocco, N’Diefi, Mionnet)
8 èmes : à Amiens, Amiens-Sedan : 1-2 (Quint 2)
Quarts de finale : à Rouen, Rouen-Sedan : 0-2 (Di Rocco, Borbiconi) et Nantes-Guingamp : 2-0
Demi-finale : à Sedan, Sedan-Le Mans : 4-3 (Di Rocco, Quint, N’Diefi 2) et Nantes-Nîmes : 1-0


LA FINALE


Le samedi 15 mai 1999, à Saint-Denis (Stade de France), Sedan-Nantes : 0-1. Temps doux. Pelouse en bon état. Spectateurs : 78.586 (à guichets fermés). Arbitrage de M.Garibian. But : Monterrubio (58e, sur penalty). Avertissements : Oliveira (13e), Faure (35e), Sachy (57e) et Deroff (44e).

SEDAN : Sachy, Borbiconi (puis Crosnier 77e), Oliveira (puis Dangbeto 69e), Satorra (capitaine), Elzeard, Deblock, Pabois (puis N’Diefi 60e), Faure, Quint, Mionnet, Di Rocco. (non utilisés : Rullier (g) et Laquait). Entraîneur : Patrick Rémy

NANTES : Landreau (capitaine), Chanelet, Fabbri (puis Gillet 67e), Decroix, Olembe, Piocelle, Devineau (puis Savinaud 87e), Deroff, Carrière, Da Rocha (puis Suffo 92e), Monterrubio. (non utilisés :Grondin (g) et Touré). Entraîneur : Raynald Denoueix


LE BUT

58 ème minute. A la surprise générale, l’arbitre accorde un penalty plus que litigieux à Da Rocha sur une faute pas du tout évidente de Borbiconi au premier poteau suite à un centre de la droite venant de Monterrubio. Celui-ci se concentre sur la sentence et marque dans le coin gauche.


AVANT L’APOTHEOSE

Au Stade de France, il ne fait pas bon être dans un certain vestiaire qu’occupèrent le Brésil -coupe du Monde- et le FC Metz -coupe de la Ligue- , tous deux en ayant fait l’amère expérience… Et le CSSA ?

Plusieurs villes ont décidé d’installer des écrans géants. Outre Sedan et le chef-lieu, mentionnons Monthermé, Blagny, Vouziers, Fumay, Mouzon, Donchery, Le Chesne, Bazeilles, Rethel, etc.

En lever de rideau : Auxerre bat Saint-Etienne : 0-0 (5 t.a.b. à 4).

Ils sont trois joueurs à avoir porté le maillot de Sedan et de… Nantes ! A savoir Daniel Carpentier, Roger Lemerre et Philippe Levavasseur.

La délégation sedanaise a pris ses quartiers à Lésigny (Seine et Marne) dans le domaine de « la Grande Romaine » où, sous la férule de Patrick Rémy, s’est poursuivi l’entraînement. Au menu aussi : conférence de presse, sieste, baby foot et billard !

Compte tenu de son ancienneté d’affiliation, c’est le club ardennais qui a pu choisir sa tenue : maillot vert, short vert, chaussettes vertes et Nantes : maillot jaune rayé vert, short jaune, chaussettes jaunes.

Ce sont cinq trains spéciaux numérotés qui partiront des gares de Sedan (deux)et de Charleville (trois) pour rallier la Plaine de Saint-Denis-Stade de France via les gares de l’Est et du Nord.

De tout l’effectif sedanais, un seul joueur a déjà disputé une finale de la Coupe de France : Hippolyte Dangbeto, en juin 1990. Il avait perdu (1-2) avec le Racing Paris 1, au Parc des Princes, devant Montpellier.

La Poste a lancé une opération « carte postale géante » qui doit recueillir au moins 1.000 signatures de soutien avec, à chaque fois, une participation de 10 francs. La somme servira à l’achat de matériel pour le club ardennais.

Victime d’une entorse au genou à Niort, l’international algérien Madjid Adjaoud ne pourra disputer la finale. « Je suis fort triste de ne pas vivre cet événement » dit-il… Flavio Rodrigues, expulsé avec la réserve sedanaise à Bisheim, ne pourra non plus figurer parmi le groupe.

Maurice Laurant, l’ancien Président de l’UA Sedan-Torcy, a décidé de se rendre au Stade de France en… famille avec un autobus !

Dans le « Programme Officiel » de la FFF, le Président Claude Simonnet évoque « Nantes et Sedan, deux clubs déjà inscrits, à bien des titres, dans l’inventaire des richesses du football français » et, pour le CSSA, il est titré « Le retour du vieux sanglier ». Par contre, une erreur s’est glissée dans le palmarès puisqu’en 1956, il est mentionné la victoire de… l’US Sedan !

M. Pascal Garibian, 38 ans, arbitre international de la ligue Ile-de-France, est désigné pour diriger la finale. Cet officier de police a « sifflé » cinq fois les Sedanais dont le match Sedan-Cannes de cette saison 98-99, qui constitue l’unique victoire ardennaise (3-1).


Les titres de la presse


« L’Ardennais » :
« La Coupe finale : au stade du rêve. Pour s’offrir une troisième fois la Coupe, Sedan devra accomplir son premier exploit dans l’épreuve 1998-99 et mettre les Canaris nantais en cage, ce soir (20 h45) à Saint-Denis. Europe en jeu au Stade de France »

« L’Union » :
« La « grande déferlante ardennaise » sur le SDF. S’il n’en reste Quint : la belle histoire en chiffres d’un Axonais passé de l’enfer aux portes de la gloire. Landreau, un ange au Paradis : gardien-capitaine des Canaris, Mickaël l’enfant prodig(u)e fête ses 20 ans et il rêve d’une Coupe comme cadeau d’anniversaire »

« L’Equipe » :
« Sedan voit grand. Remporter leur troisième Coupe de France, devenir le second club de D 2 à enlever le trophée et décrocher une place en Coupe d’Europe, c’est ce que les Sedanais tenteront de faire ce soir en finale face à une jeune équipe de Nantes qui a les faveurs du pronostic. En finale rien n’est sûr : s’il part largement favori ce soir contre Sedan et si, vingt ans après, la Coupe semble à nouveau lui tendre les bras, Nantes sait bien qu’il n’existe pas de match facile. A lui maintenant de faire sentir la différence à son adversaire et de justifier son ambition »

« Le Figaro » :
« Nantes-Sedan en finale de Coupe de France : un enivrant parfum de nostalgie. Devant les « ardents Ardennais » au passé glorieux, les représentants de l’élite voudront sauver l’honneur d’une équipe de division 1 trop vite démissionnaire dans cette épreuve »

« Libération » :
« La finale oppose Nantes (D 1) à Sedan (D 2) : une Coupe de canaris et de sangliers »

« Le Monde » :
« Le FC Nantes est en quête d’un repreneur et d’une victoire en Coupe de France. Les joueurs de Raynald Denoueix affrontent Sedan »

« France-Soir » :
« Coupe de France : Nantes-Sedan pour une finale inédite ce soir. Retour vers le futur : les jeunes Nantais rêvent d’imiter la bande à Pécout qui triompha en 1979. Les Sedanais, même s’ils renaissent de leurs cendres, auront moins d’ambition »

« Le Parisien-Aujourd’hui en France » :
« Coupe de France : il est l’actionnaire principal du club : Pascal Urano, le vrai « boss » de Sedan . Sedan à la recherche du temps perdu. Cédric Mionnet puise sa force chez les handicapés. Sedan retrouve sa mémoire : cinquante ans après le début des exploits sedanais dans le foot français, la légende des « ardents Ardennais » renaîtra au Stade de France. Nouvel épisode d’une histoire qui fit jadis de Sedan l’un des clubs les plus redoutés de France. Trente-quatre ans après sa deuxième victoire en Coupe de France, Sedan (division 2) rêve de renouer avec la gloire en battant Nantes (division 1), ce soir au Stade de France »

« France Football » :
« Finale de la Coupe de France : des Canaris à la chasse au Sanglier. Nantes-Sedan : c’est la finale insolite d’une compétition qui n’a maintenu qu’un seul club de D1 en vie. Saura-t-il déjouer les plans du pensionnaire de la D 2 ? »

« But ! »
« Les Sangliers sonnent la charge : la famille sedanaise est prête pour la finale. Nicolas Sachy : « La Coupe, un ananas sur le gâteau ». Patrick Rémy est l’entraîneur du CSSA: « Viré » de Beauvais il y a deux saisons, il savoure sa revanche à l’heure d’une finale de Coupe de France au stade de France »


… ET APRES LE MATCH


Les titres de la presse


« L’Ardennais » :
« Maudit penalty… La coupe passa si près… « Il n’y avait pas penalty ». Le Vert trahi par le rouge ! »

« L’Union » :
« Sedan, si près du but… Standing ovation pour Metsu ! « Nico », gardien du temple : Sachy, le portier vert et rouge, n’a pas failli. Sa déception est d’autant plus grande… »

« L’Equipe » :
« Nantes au petit pied. A l’issue d’une finale assez insipide mais accrochée, les jeunes Nantais ont remporté la Coupe grâce à un penalty discutable, alors que les Sedanais auraient pu égaliser dans les dernières minutes…Nantes disputera donc la Coupe de l’UEFA. Da Rocha à la nantaise : dans une finale bien terne, peu de joueurs ont eu l’occasion de se mettre en valeur. La faute à un groupe sedanais bien organisé en défense, et à une tension préjudiciable aux créateurs. Mais ils sont où les Sedanais ? Presque partout… Du bruit, de la folie, des couleurs : c’est ça l’effet Coupe, surtout pour les invités surprises. Des Canaris sans ailes : un coup de sifflet litigieux a fait basculer en faveur de Nantes une finale oubliable. Sans le penalty accordé par M. Garibian, les Nantais s’en seraient-ils sortis ? Sedan n’en a pas fini avec ses regrets…La frustration de Quint : le milieu offensif sedanais Olivier Quint a sans doute quitté le Stade de France rempli d’amertume, lui qui rêvait d’une finale pleine de buts… »

« Le Journal du Dimanche » :
« L’arbitre donne la Coupe à Nantes. Le penalty qui abat Sedan a même surpris les Canaris. Nantes avec l’ombre d’un doute : un penalty très litigieux offre la deuxième Coupe de France de leur histoire aux Canaris. Sedan, niveau D 1 »

« But ! » :
« Merci les Sangliers… L’avenir s’annonce souriant dans les Ardennes. Les Ardennais, malgré toute leur vaillance, n’ont pu accrocher leur troisième Coupe de France. Très déçus et un peu abattus par ce coup du sort, ils se concentrent maintenant sur la D 1 (il leur manque un point). Un avenir souriant leur tend les bras »

« France Soir » :
« En s’imposant 1-0 face à un Sedan rempli de rancœur, Nantes dans le tumulte : un penalty douteux offre aux Canaris leur second trophée. Et des gages pour une génération déjà exceptionnelle . Sedan hurle sa colère : tous furieux, les Sedanais s’en sont pris violemment à M. Garibian, à la Fédération… à la Terre entière »

« Le Figaro » :
« Le FC Nantes vainqueur de la Coupe de France. La finale de tous les regrets. Une erreur d’arbitrage, accordant aux Nantais un penalty imaginaire, a faussé un débat de moyenne qualité. Les Sedanais, courageux, méritaient mieux. Sedan, le cœur en hiver : écharpes et humeur en berne, les Ardennais ont quitté le Stade de France désabusés »

« Libération » :
« Battu par Nantes (1-0) en finale de la Coupe de France, sur penalty contesté. Sedan, les sanglots des Ardennes »

« Le Parisien. Aujourd’hui en France » :
« Nantes au penalty sur un penalty étrange. Vingt ans après son premier succès, Nantes s’est adjugé la Coupe de France (1-0), grâce à un penalty litigieux sifflé par M. Garibian. Sedan peut crier au scandale. Les Nantais, eux, ont savouré ce titre qui leur offre la qualification pour la Coupe de l’UEFA »

« L’Humanité » :
« Nantes : une Coupe tirée par les cheveux. Vingt ans après, les Nantais décrochent leur deuxième Coupe de France contre des Sedanais lésés par un penalty litigieux (1-0) à la 57 ème minute »

« Le Monde » :
« Au bout de l’ennui et de la polémique, le FC Nantes a enlevé la Coupe de France »


LES POTINS

Malgré la défaite, les finalistes sedanais ont terminé la soirée au Lido. Le lendemain, participation à l’émission « Téléfoot » et la soirée à Disneyland Marne-la-Vallée pour «les Oscars du football »

Le speaker officiel du Stade de France ne s’est pas fait que des amis en lançant « c’est ça, la belle France profonde… »

Lors de remise des médailles, Nicolas Sachy et Cédric Mionnet ont embrassé le… Président de la République !

Zacharie Noah, vainqueur de la Coupe de France en mai 61 face aux Nîmois, était présent au Stade de France. « Il n’est pas juste de perdre sur un coup pareil du sort. Je suis triste pour cette nouvelle génération » dit-il

Philippe Richard, habitant Francheval et son neveu Sylvain Collard, ont promené « Césarine », une petite laie de six mois, sur la pelouse. Une mascotte qui, après Dudule et Dora, a connu un grand succès… notamment auprès des photographes !

L’écran géant qui a été installé à Sedan a satisfait toutes celles et ceux qui n’ont pu se procurer un billet. Dans la foule, l’abbé Jeantils, l’archiprêtre de Sedan

Propos de M. Michel Bérard, Président de la SAOS Sedan « cette finale a donné une excellente image à travers la France ». Dans le camp ardennais, personne ne l’a contre dit…

Une banderole déployée côté nantais où on pouvait lire « Depuis 1870 et pour toujours, Sedan = défaite » a choqué plus d’un Ardennais. Oui, vraiment d’un mauvais goût…


DANS LES VESTIAIRES


Sedan


Patrick Rémy (entraîneur) :
« Quand on est battu sur un penalty qui n’a pas lieu d’être sifflé, il est normal qu’on ait beaucoup d’amertume. Il y a un indiscutable parti pris pour un équipe hiérarchiquement supérieure et devant jouer une Coupe européenne. Les dés étaient pipés, l’arbitre a fait pencher la balance. Mes regrets seront éternels car, dans un match tactique, Nantes ne nous a guère mis en danger »

Cédric Mionnet :
« c’est injuste et honteux. Ce penalty bidon frise la faute professionnelle. Il faut croire que ça aurait fait désordre de voir Sedan jouer Sedan jouer en Coupe UEFA »

Hippolyte Dangbetto :
« perdre pour perdre, autant que ce soit dans le jeu. Mais être volé comme ça, non… »

Pierre Deblock :
« ça donne une nouvelle mauvaise image de l’arbitrage français. Et pourtant, on a montré qu’on avait le niveau de la D 1 »

Nicolas Sachy :
« le destin en… noir avait choisi son camp. Mais on sort la tête haute »

Christophe Borbiconi :
« ce soir, c’était Sedan contre M. Garibian. L’arbitre a été abusé par l’arnaque de Da Rocha. Sur le centre de Monterrubio, j’accompagne mon attaquant et je ne le touche absolument pas. L’arbitre siffle, je me prépare à repartir et là, ô surprise, je constate le subterfuge de M. Garibian qui a détruit notre rêve. Mais Sedan n’est pas Marseille ou le PSG »

Olivier Quint :
« ça fait trop mal … C’est vraiment difficile à digérer… »


Nantes


Raynald Denoueix (entraîneur) :
« c’est tellement difficile, tellement éprouvant que je n’arrive pas encore à réaliser. C’est la joie »

Frédéric Da Rocha :
« il y a un bras sur mon dos. C’est à l’arbitre de juger s’il y a ou non penalty. Je ne peux pas dire. Mais pour une action comme ça, on ne siffle pas généralement de penalty. Je crois que l’arbitre avait prévenu en première mi-temps que s’il remettait les bras autour d’un attaquant, il sifflerait »

Eric Carrière :
« on a eu du mal tout au long de notre parcours. Mais on s’est accroché. On savait que ce serait un match où il y aurait beaucoup de duels. Sur le penalty, il y avait sans doute un petit quelque chose »

Olivier Monterrubio :
« c’est sûr, devant tout ce monde, surtout en finale de Coupe, c’est très difficile de tirer un penalty. Mais j’avais choisi mon côté avant. J’ai pris le gardien à contre-pied »


M. Pascal Garibian (l’arbitre) :
« mon avis n’a absolument pas changé après avoir revu les images. Le défenseur, que j’avais déjà prévenu à deux reprises en lui disant qu’il avait tendance à ceinturer son vis-à-vis, pousse l’attaquant dans le dos et l’empêche de faire sa tête. Je n’avais qu’une décision à prendre. J’avais déjà appliqué la même sentence lors d’un récent Marseille-Auxerre »

M. Claude Simonet (Président FFF) :
« la seconde mi-temps fut conforme à la tradition de la Coupe de France avec beaucoup d’enthousiasme. Les Sedanais ont vendu chèrement leur peau jusqu’au bout. Au point que le public aurait sans doute souhaité une prolongation. Le président de la Fédération se doit d’être impartial, et j’associe dans mes compliments les deux équipes, qui ont fait honneur à une compétition que, je crois, la France aime bien »

M. Noël Le Graët (Président LNF) :
« Sedan a fait honneur à la D 2. Ce fut un match très serré. Nantes fera un bel Européen »

M. Dominique Bathenay (Président Commission de la Coupe de France) :
« ce fut une finale plus équilibrée qu’on aurait pu le penser, avec une deuxième mi-temps passionnante. Sedan a prouvé qu’il n’était pas là par hasard et Nantes qu’il méritait sa finale. Je suis content parce qu’il y avait du monde et beaucoup d’ambiance »




Claude LAMBERT

Note:


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