Les jeunes sedanais échouent en quart de finale

Les Toulousains ont réussi un joli hold-up cette aprés-midi à Sedan, ils se sont crées 2 occasions et l'ont emporté 2-1. Sedan a dominé cette rencontre de la tête et des épaules. Malheureusement, l'aventure s'arrête là, ainsi que la possibilité de voir les deux équipes au stade de France.

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Depuis toute l’histoire du club toulousain, l’équipe des 18 ans (ex-junior) n’était jamais parvenue en demi-finale de la coupe Gambardella. C’est chose faite maintenant puisque le CS Sedan-Ardennes est tombé, certes avec les honneurs, à Bazeilles (2-1), et donc, comme la saison dernière, il ne sera pas au rendez-vous du Stade de France pour l’apothéose…

Il suffisait de se rendre dans le vestiaire sedanais, sitôt le coup de sifflet final donné, pour se rendre compte de l’immense déception qui avait envahi tout un groupe prêt à poursuivre une aventure qui venait de s’achever.

Pour Bertrand Reuzeau, le responsable du centre de formation du CSSA, « on est bien rentré dans le match et dommage que nous prenons un but « assassin » qui nous a fait très mal… Les gamins auraient pu faire la différence en seconde mi-temps. Notre grosse pression, durant celle-ci, aurait dû être payée en retour. Après le repos, la partie fut très engagée mais systématiquement, ils nous ont bien gênés. On les a beaucoup bousculés, on a su amener des situations délicates devant leur but mais sans jamais parvenir à égaliser. Je suis fier d’eux malgré l’élimination. Ils peuvent se sentir déçus et frustrés car honnêtement, aujourd’hui, il ne nous a manqué que l’efficacité… »

Pour sa part, Manu Abreu déclarait à l’adresse de ses garçons « je ne veux pas voir une seule tête baissée ! Vous avez fait les efforts nécessaires et je ne peux rien vous reprocher. Vous avez tenté votre chance à plusieurs reprises et vous n’avez pas été récompensés.».

A ce moment-là, des larmes perlèrent sur le visage de quelques joueurs qui, comme l’ensemble de l’équipe, avait donné le maximum… en vain !

D’entrée, Sedan alignait Baudu, Szymczyk, Collin, Traoré, Nguyen, Coquelle, Da Costa, Jean-François, Odemis, Mahon et Cantini alors que Toulouse présentait Elissalde, Messaoudi, Cherfa, Joseph, Leduby, Lacroix, Robic, Ayasse, Pentecote, Constant et Dupuis.

La galerie était nombreuse le long de la main courante (disons plus de 500 spectateurs) et elle donna surtout de la voix en fin de partie lorsque les Ardennais se mirent à pousser à tout va…

Le CSSA ouvrait le score dès la 22 ème minute de jeu grâce à Jonathan Coquelle qui avait surpris Elissalde et à partir de là, lui et ses partenaires pouvaient envisager faire partie des heureux élus qui se retrouveront à Avion, dans le Pas-de-Calais.

Mais, reconnaissons-le, jusqu’au repos, ce sont plutôt les visiteurs qui eurent le monopole du ballon et ils égalisaient à la demi-heure de jeu grâce à Dupuis qui reprenait un centre de Pentecote.

De son banc de touche, Manu Abreu pouvait hurler « ça ne fait rien » en guise d’encouragement alors que son homologue invitait ses poulains à « ne pas reculer », c’est dire si la menace sedanaise était bel et bien là.

Juste avant la pause, Da Costa semait la panique dans la surface de réparation toulousaine et une de ses frappes rasait un montant.

Mais, les Toulousains s’étaient auparavant montrés opportunistes et surtout réalistes lorsque Constant, de près, trompait Baudu (34e) et ce au grand dam des supporters ardennais.

Toutefois, à l’heure des citrons, le suspens demeurait et la qualification pouvait basculer dans un camp ou dans un autre. Mais, à Sedan, il convenait d’égaliser avant tout…

A la reprise, côté ardennais, Perney succédait à Jean-François et, en face, Bakar remplaçait Dupuis.

Il revenait aux jeunes Ardennais à courir après le score et tous les espoirs étaient tout de même permis car on était loin du terme de la rencontre.

La suite devait être en faveur des Sedanais mais, une fois de plus, ils allaient apprendre à leurs dépens que « dominer n’est pas gagner »…

Odemis se démenait comme un beau diable au cœur de la défense toulousaine et Messaoudi écopait d’un premier carton jaune brandit au préalable par l’arbitre, Stéphanie Frappart, à Pentecote !

Mahon était au four et au moulin, Constant se signalait par une altercation qui faisait sortir de ses rangs Manu Abreu et Coquelle, suite à une tentative signée Odemis, reprenait un ballon qui passait au-dessus de la barre transversale.

A Toulouse, Liboni venait prêter main forte à des coéquipiers qui ne savaient plus où donner de la tête tellement les locaux- dont Boudaud et Caniaux entrés en jeu- avaient accéléré et surtout assiégé des hôtes qui ne voulaient pas connaître le même sort que les Lensois, c'est-à-dire encaisser un but juste avant la fin de la partie.

A ce sujet, Szymczyk adressait un missile et, malheureusement, sur ce coup là, comme sur bien d’autres les filets adverses n’étaient pas secoués au grand dam du banc sedanais et d’un public tout acquis à la cause ardennaise.

Le gardien Baudu venait créer le surnombre mais il se faisait sanctionner, on ne sait trop pourquoi…

Durant le temps additionnel soit quatre minutes, Sedan assiegeait littéralement les vingt-deux mètres toulousains.

Tant que l’ultime coup de sifflet n’était pas donné, les Sedanais pressaient leurs homologues toulousains mais l’égalisation longtemps espérée n’intervenait pas et donc le CSSA sortait par la grande porte.

Bravo aux jeunes du CSSA et, sportivement, disons bonne chance aux Toulousains pour la suite de la compétition.


Claude LAMBERT

Note:


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