Jean-Pierre Di Salvio n'est plus...

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 En effet, après Alain Roy et Gérard Tonnel, c'est un autre joueur de cette même génération qui vient de nous quitter brutalement en la personne de Jean-Pierre Di Salvio.

Attaquant de poche, le défunt était né le 10 novembre 1945 à Marseille et il avait débuté sa carrière au Stade Marseillais UC.
Recommandé à l'UA Sedan-Torcy, il "monta" dans les Ardennes en juillet 62 et signa au club des frères Laurant en même temps que Pierre Tordo, Yves Herbet et Yvan Roy.

Titularisé en équipe junior puis réserve alors drivée par Gaëtan Chrétien, celui qui sera appelé en équipe nationale Junior, Militaire, Espoir et France B sera titularisé une première fois par Louis Dugauguez le 9 août 1964 pour disputer un match de Coupe de la Ligue à Metz.

Il fera partie de l'équipe sedanaise qui, au stade Auguste-Delaune à Reims, élimina le Stade Français en demi finale de la coupe de France mais, malheureusement blessé, il ne put participer, en mai 65, au Parc des Princes, à la finale contre le Stade Rennais.

En mai 68, il fut essayé par le voisin rémois mais, non retenu, il continua de porter le maillot sedanais jusqu'en juillet 69.
Ensuite, il opta pour l'Olympique Avignonnais tout d'abord en division 2 puis parmi l'élite française où il joua aux côtés de Yves Herbet avec qui il était voisin.

Entraîneur-joueur à Cavaillon puis coach à Sablet, au Pontet et à Gordes, Jean-Pierre Di Salvio, marié avec Danièle, fille d'André Victoor, conseiller municipal de Sedan, habitait Gordes (Vaucluse). Comptable retraité, il était grand-père.
Charmant garçon, il avait répondu favorablement à l'invitation du CS Sedan-Ardennes et donc avait participé avec grand plaisir, en septembre 2009, aux 90 ans du club.

Texte et photo Claude Lambert