Les copains d'abord...

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Cette fois-ci, il s'agissait d'une initiative personnelle signée Frédéric Barbin aidé par Christophe Lagrange, Jean-Pierre Mascia et Martial Sesniac, qui en a réjoui plus d'un.

En effet, lors de ce week-end ont été rassemblés chez William et Bernard Devillez puis à l'occasion du match Sedan-Saint Maur Lusitanos, les joueurs ayant notamment disputé, en avril 1986, un fameux quart de finale de la coupe Gambardella, contre le FC Nantes malheureusement perdu (0-4)

Ils étaient tous là... ou presque pour un week-end en terre ardennaise qui allait s'avérer inoubliable. Outre les "locaux", on était venu de loin, très loin même -Cannes, Perpignan, Toulouse, Antibes, Grasse, etc.- pour un rendez-vous qu'ils ne voulaient surtout pas manquer...

Dès le vendredi soir, des retrouvailles touchantes et émouvantes au "Central Bar" à Sedan où on s'est plus à remonter "le bon vieux temps", éclats de rire garantis, et embrassades empreintes de nostalgie et d'émotion à gogo. Il est vrai que certains ne s'étaient pas revus depuis trente-cinq ans !

La présence de ceux qui étaient à leur côté à l'époque - MM. Nix, Tordo, Le Flochmoan, Dupuis, Hautier - en a réjoui plus d'un.

Au fil des conservations, on fit en sorte de n'oublier personne, les Christophe, Bohant, Charlot, Devillez "des éducateurs exceptionnels qui nous ont appris les bonnes valeurs" affirmait Jean-Pierre Mascia ajoutant "une certitude : l'amour pour Sedan est gravé à vie dans mon c?ur. Pour moi, Sedan est ma ville natale. C'est comme si on venait de se quitter... Nous, on mouillait le maillot et on jouait pour l'amour du club notamment à Emile Albeau qui respirait le football..."

clip_image002Quant à Frédéric Barbin, il mettait l'accent sur "la solidarité et la franche camaraderie qui régnait dans le groupe notamment au vestiaire. Incontestablement, c'est aussi ce qui, à l'époque, nous a permis de gagner certains matches..." Et tout le monde d'être convaincu par ces sages paroles.

Bien sûr, il fallait que les dirigeants soient au diapason. On pouvait leur faire confiance ! Leur propre attachement au club est aussi indélébile et, pour preuve, Pierre Tordo qui pourtant à l'époque ne faisait aucun cadeau à ces garçons-là, n'a pas manqué de rappeler de savoureuses anecdotes.

Concernant le Président Jacky Nix, on continua à le respecter encore et toujours mais aussi mettre en exergue son charisme et sa classe toujours aussi discrète.

Autre sujet de conversation : l'Ecole de foot avec à sa tête Maurice Christophe. Le duo Hautier-Devillez témoignait avec grand plaisir alors que la doublette Le Flochmoan-Dupuis savourait aussi ces retrouvailles.

On ne pouvait passer sous silence le bon vieux stade Emile Albeau que Pierre Tordo appelle "la cathédrale de Sedan" comparé par certains à... l'Anfield Road de Liverpool ! Toute proportion gardée mais rien moins que ça ! "Quand on sortait du tunnel on avait l'impression que les supporters étaient sur le terrain même ! " se remémore le lyonnais Fred Barbin dont le père Guy a aussi porté le maillot sedanais.

Beaucoup de joueurs ont découvert le nouveau stade Louis Dugauguez. "Il est très beau, même trop beau pour un club qui voudrait bien retrouver le statut pro ce que nous souhaitons tous" résumait Barbin.

Et puis, le lendemain, tout ce beau monde assista au match opposant Sedan à Saint Maur Lusitanos. Au coup sifflet final, à nouveau on se retrouva à table à l'invitation du CSSA, dans le Salon du stade Louis-Dugauguez que certains découvraient. Au vu du résultat, on se permit d'évoquer "des cadeaux en défense" (Mascia), "moi j'aurais déblayé derrière" (Sesniac), "fallait fermer la maison" (Curé), "beaucoup de regrets car ils ont eu l'occasion de tuer le match" (Lagrange), "quand on mène au score à deux reprises on n'a pas le droit de se faire remonter" (Barbin).

Il restait à se donner rendez-vous pour une autre fois afin d'évoquer les "Vert et Rouge" d'hier et d'aujourd'hui...

CLAUDE LAMBERT