Henri Polaniok n'est plus...
Henri Polaniok nest plus
Avec la disparition de Henri Polaniok, décédé dune crise cardiaque à Font Romeu, cest tout le football ardennais qui est en deuil.
Le défunt né le 7 juin 1937 à Mazingarbe (Pas de Calais)- a tout dabord gardé les buts du FC Flohimont, club de Promotion, et cest à laube de la saison 57-58 quil signe à lUASedan-Torcy.
Pierre Bernard étant malade, il est lancé dans le grand bain, en division 1, le 1 er novembre 1957 lors du match Sedan-Lens. Inexpérimenté, Polaniok ne peut éviter la défaite à son équipe (2-3).
A lépoque, son arrière garde était composée de Robert, Christian Oliver, Fulgenzy, Noah et Maryan.
Louis Dugauguez lui fait de nouveau confiance la journée suivante qui voit le club ardennais concéder un nouveau revers, cette fois-ci au stade Delaune à Reims (0-3).
Décidément Henri est bien malheureux face aux voisins rémois puisquau match retour, devant une nombreuse foule (17 303 spectateurs : record au stade Emile-Albeau), il encaisse cinq buts dont quatre du seul Roger Piantoni (2-5) !
Malgré sa taille moyenne, Henri Polaniok qui est très agile marque de son empreinte le club cher aux frères Laurant et, en quittant Sedan, il retrouve un autre club ardennais qui nest autre que lOlympique de Charleville.
Au chef-lieu, il devient tout dabord, à lissue de la saison 60-61, champion de Division dHonneur si bien que le club carolo accède en CFA. Ses partenaires sont: Duranton, Auguin, Carmaux, Manquillet, Caplat, Ferré, Leroy, Mantecon, Doudoux et Roger Marche. Le onze olympien est alors entraîné par Edgar Bourgeois.
On le retrouve encore sur les terrains en championnat corpos puisquil était monteur de lignes à lEDF-GDF.
Henri était le père de deux footballeurs : Patrice qui porta le maillot de Sedan puis Reims et de Alain qui fit une carrière professionnelle. Il opta en effet successivement à Sedan, au Stade de Reims mais aussi à Metz, au Paris SG, Laval, RC Paris, Cannes et au Red Star.
Garçon très sympathique et footballeur talentueux, Henri Polaniok était toujours modeste lorsquil évoquait sa carrière sportive. Un exemple à suivre que lon noubliera pas
Claude LAMBERT.