La déconvenue de Dijon était-elle un incident de parcours ou un signe inquiétant de la fin de l'état de grâce du leader ardennais ? L'étape dijonnaise présageait-elle de la fragilité d'un leader mis sous pression constamment par ses poursuivants ? A cette question, les Sangliers ont répondu par la plus belle des réponses en s'imposant dans l'Isère par 3 buts à 1. Magnifique.

Alors que les Grenoblois avaient entamé un peu mieux la rencontre, attaquant par banderilles ses hôtes, les Sedanais commençaient à poser leur empreinte sur la rencontre. Le 1er coup de poignard fut donné par Sabin juste avant la mi-temps. Le même Sabin, crucifia une seconde fois l'ancien portier ardennais aussitôt la reprise. Ces 2 attaques avaient fait craquer Grenoble. Le break était fait.

Regnault ne fut dès lors plus réellement inquiété, Sedan montant encore et toujours en régime et justifiant son statut de 1er de cordée, jusqu'à la réduction des locaux. 2 buts à 1. La pression allait être terrible. C'est sûr. La défense visiteuse dégageait même en catastrophe sur sa ligne avant que Belhadj ne libère totalement ses coéquipiers sur coup franc.

Sedan a donc passé les Alpes sans trop d'encombre, profitant même de cette étape de montagne pour lâcher un peu plus Lorient, défait pour la 2è fois d'affilée, et Valenciennes, contraint au nul à Montpellier. Finalement, seul Bastia suit le rythme en compagnie du leader (virtuel). A noter que Dijon n'est plus qu'à 3 petits points de la 3è place... la montée va donc se jouer à 5, c'est certain. Mais avec 6 points d'avance sur le 4è, le CSSA possède une marge de manoeuvre non négligeable à 13 étapes de la fin. La venue prochaine de Caen, ancien pensionnaire de L1, sera l'occasion de faire fructifier cette avance.