Analyse de la situation(2)

Personellement je distingue deux périodes dans la jeune histoire de Sedan sur ces 5 - 6 dernières annèes que nous venons de vivre. Certes je te l'accorde il est difficile de flirter avec le haut du classement chaque année .
La période de reconstruction a été celle menée par Bruno Metsu et Patrick Rémy ensuite. Ces deux hommes prônaient un football résolument tourné vers l'offensive. Tout le monde s'y retrouvait : le public et tous les observateurs journalistes) qui se délectaient du spectacle proposé. Est arrivé ensuite Alex Dupont tout auréolé de sa victoire en coupe avec Gueugon. Pour moi il a bénéficié des schémas de jeux existant et de la spirale de la victoire vécues par ses deux
prédécesseurs. Puis la situation s'est dégradée avec ce fameux épisode de l'aller retour de Dreyfus venu débaucher Alex. Les matchs se sont ensuite enchaînés et on a constaté que peu à peu l'équipe perdait son âme et bafouillait son football.
Alex Dupont a ensuite été remplacé par son adjoint après la claque connue à Pribram. Henri Stambouli a relancé des joueurs comme Di Tommaso
et a sauvé l'équipe de justesse. Un Dieu Henri :) Mais je me souviens encore de ce dernier match de la saison dernière contre Bastia, à domicile où le coach a commencé à vouloir jouer aux apprentis sorciers. Ce match est pour moi un tournant. Henri Stambouli avait décidé d'imposer sa griffe. Pourquoi pas mais la suite allait lui donner tort. En effet il allait imposer un football orienté sur une base de jeu trés défensive avec une défense à cinq. Un crime à Sedan où personne ne se reconnait dans ce football pas même les joueurs. Peu à peu les mauvais résultats s'enchaînent, tant il est vrai, qu'il est difficile d'imposer un jeu contre nature. Il est vrai que vouloir faire jouer Oulida (qui est un joueur offensif) arrière gauche et N'Diaye (qui est son pendant à droite) arrière droit c'était pas gagné d'avance...
Peu à peu, le coach se sépare de ses derniers attaquants (Poueys et Mionnet) après s'être débarrassé de Peyrelade et Celdran à l'inter saison. Ne reste plus à Sedan que N'Diéfi, Camara et Liri comme attaquants alors que les défenseurs foisonnent. Il est vrai qu'un ancien gardien reconverti entraîneur à plus pour objectif de ne pas prendre de but que de vouloir en marquer. Son remplacement, devenu
inévitable intervient peu après la copie insipide rendue lors de Sedan-Ajaccio. Le meilleur entraîneur des Seychelles remplace le meilleur entraîneur de Suisse. Celui ci doit hélas faire avec un effectif totalement déséquilibré avec une quantité importante de joueurs à vocation défensive et un trio d'attaquants vite réduit à un duo après la blessure de Liri. Il abandonne bien vite une défense à cinq qui n'a jamais donné satisfaction à Sedan pour revenir à une meilleure occupation du terrain. Il remobilise ses joueurs. Certes les résultats ne sont pas au rendez vous mais les derniers résultats d'H. Stambouli ne plaidaient pas non plus en sa faveur. Il a cependant réussi à reformer un groupe qui se bat sur le terrain et qui donne de l'envie aux supporters et plus en rapport avec les idées véhiculées par Sedan : courage, combativité, solidarité. Avec Dominique Bathenay, Sedan vient
d'entamer une nouvelle période de reconstruction. Il en est ainsi dans le sport. C'est en sortant de périodes difficiles qu'on renaît plus fort qu'avant. Mais une chose est certaine, l'image proposée par Sedan depuis l'arrivée du meilleure entraîneur des Seychelles est beaucoup plus porteuse d'espoirs que celle laissée par le groupe d'H. Stambouli qui se traînait sur le terrain sans âme. Bathenay a au moins déjà réussi un pari : celui de remobiliser les joueurs autour d'un projet : celui du maintien. Les joueurs aujourd'hui se battent et mouillent le maillot comme à la belle époque. Mais Bathenay doit composer avec l'héritage laissé par son prédécesseur : un groupe complètement vidé de ses attaquants. Avec son adresse, un joueur comme Mionnet aurait pu rendre des services devant le but. H. Stambouli a voulu marquer une époque en imposant son style. C'est un homme de conviction mais il a échoué. Espérons que Dominique Bathenay réussira son pari difficile. Il a pour moi un seul joker laissé par son prédecesseur : Alan Liri. Si ce joueur revient en forme assez vite, Bathenay réussira son opération maintien et la période de reconstruction recommencera la saison prochaine en L1. Sinon il faudra repasser par la case départ, la L2 avec tous les inconvénients que çà peut occasionner. Mais si Sedan garde ses valeurs, Sedan restera toujours SEDAN! Personellement je distingue deux périodes dans la jeune histoire de Sedan sur ces 5 - 6 dernières annèes que nous venons de vivre. Certes je te l'accorde il est difficile de flirter avec le haut du classement chaque année .
La période de reconstruction a été celle menée par Bruno Metsu et Patrick Rémy ensuite. Ces deux hommes prônaient un football résolument tourné vers l'offensive. Tout le monde s'y retrouvait : le public et tous les observateurs journalistes) qui se délectaient du spectacle proposé. Est arrivé ensuite Alex Dupont tout auréolé de sa victoire en coupe avec Gueugon. Pour moi il a bénéficié des schémas de jeux existant et de la spirale de la victoire vécues par ses deux
prédécesseurs. Puis la situation s'est dégradée avec ce fameux épisode de l'aller retour de Dreyfus venu débaucher Alex. Les matchs se sont ensuite enchaînés et on a constaté que peu à peu l'équipe perdait son âme et bafouillait son football.
Alex Dupont a ensuite été remplacé par son adjoint après la claque connue à Pribram. Henri Stambouli a relancé des joueurs comme Di Tommaso
et a sauvé l'équipe de justesse. Un Dieu Henri :) Mais je me souviens encore de ce dernier match de la saison dernière contre Bastia, à domicile où le coach a commencé à vouloir jouer aux apprentis sorciers. Ce match est pour moi un tournant. Henri Stambouli avait décidé d'imposer sa griffe. Pourquoi pas mais la suite allait lui donner tort. En effet il allait imposer un football orienté sur une base de jeu trés défensive avec une défense à cinq. Un crime à Sedan où personne ne se reconnait dans ce football pas même les joueurs. Peu à peu les mauvais résultats s'enchaînent, tant il est vrai, qu'il est difficile d'imposer un jeu contre nature. Il est vrai que vouloir faire jouer Oulida (qui est un joueur offensif) arrière gauche et N'Diaye (qui est son pendant à droite) arrière droit c'était pas gagné d'avance...
Peu à peu, le coach se sépare de ses derniers attaquants (Poueys et Mionnet) après s'être débarrassé de Peyrelade et Celdran à l'inter saison. Ne reste plus à Sedan que N'Diéfi, Camara et Liri comme attaquants alors que les défenseurs foisonnent. Il est vrai qu'un ancien gardien reconverti entraîneur à plus pour objectif de ne pas prendre de but que de vouloir en marquer. Son remplacement, devenu
inévitable intervient peu après la copie insipide rendue lors de Sedan-Ajaccio. Le meilleur entraîneur des Seychelles remplace le meilleur entraîneur de Suisse. Celui ci doit hélas faire avec un effectif totalement déséquilibré avec une quantité importante de joueurs à vocation défensive et un trio d'attaquants vite réduit à un duo après la blessure de Liri. Il abandonne bien vite une défense à cinq qui n'a jamais donné satisfaction à Sedan pour revenir à une meilleure occupation du terrain. Il remobilise ses joueurs. Certes les résultats ne sont pas au rendez vous mais les derniers résultats d'H. Stambouli ne plaidaient pas non plus en sa faveur. Il a cependant réussi à reformer un groupe qui se bat sur le terrain et qui donne de l'envie aux supporters et plus en rapport avec les idées véhiculées par Sedan : courage, combativité, solidarité. Avec Dominique Bathenay, Sedan vient
d'entamer une nouvelle période de reconstruction. Il en est ainsi dans le sport. C'est en sortant de périodes difficiles qu'on renaît plus fort qu'avant. Mais une chose est certaine, l'image proposée par Sedan depuis l'arrivée du meilleure entraîneur des Seychelles est beaucoup plus porteuse d'espoirs que celle laissée par le groupe d'H. Stambouli qui se traînait sur le terrain sans âme. Bathenay a au moins déjà réussi un pari : celui de remobiliser les joueurs autour d'un projet : celui du maintien. Les joueurs aujourd'hui se battent et mouillent le maillot comme à la belle époque. Mais Bathenay doit composer avec l'héritage laissé par son prédécesseur : un groupe complètement vidé de ses attaquants. Avec son adresse, un joueur comme Mionnet aurait pu rendre des services devant le but. H. Stambouli a voulu marquer une époque en imposant son style. C'est un homme de conviction mais il a échoué. Espérons que Dominique Bathenay réussira son pari difficile. Il a pour moi un seul joker laissé par son prédecesseur : Alan Liri. Si ce joueur revient en forme assez vite, Bathenay réussira son opération maintien et la période de reconstruction recommencera la saison prochaine en L1. Sinon il faudra repasser par la case départ, la L2 avec tous les inconvénients que çà peut occasionner. Mais si Sedan garde ses valeurs, Sedan restera toujours SEDAN!